La Fuite de la Garde Blanche

La Fuite ! 


Boulgakov, maître du comique et du fantastique, écrit dès 1928, pour le théâtre d’Art de Moscou, une comédie mystique, profonde, drôle, hallucinée. Très proche du Maître et Marguerite, La Fuite !, pièce alerte au style brillant et insolent, ne sera jamais jouée du vivant de son auteur, victime visionnaire de la censure et de l’arbitraire staliniens. En huit songes fantastiques, entre cauchemars et illuminations, Boulgakov transfigure le chaos d’une déroute. Dans cette situation d’urgence folle d’un monde ancien qui s’effondre se fait entendre une galerie de personnages étonnants : civils pourchassés, état-major vaincu, des êtres jetés hors de leur monde, déclassés, réprouvés, portés par une fièvre de vivre dans le pur style du théâtre satirique russe.  
S’enchaînent ainsi désir de revanche, désir de retour, folie du jeu, morphine et typhus, trahisons, espions drolatiques, amours déchirées, fatalisme malicieux dans une course irrésistible ! La Fuite est un vaudeville frénétique sur l’exil et la défaite, sur les existences prises dans la folie de la révolution russe. Fil rouge du jeu et du destin. La débâcle et le chaos y sont magnifiés par la drôlerie et l’excentricité de personnages de haut-vol, Sérafima, Goloubkov, Tcharnota, Khloudov, Korzoukhine et la belle Liouska… De la grande littérature russe et une épopée de l’exil pleine de chants et de bruits, depuis la Crimée, Sébastopol, Constantinople et Paris.
En montant La Fuite ! Macha Makeïeff retrace son histoire familiale, sa rêverie d’enfance chez les Russes blancs et l’Histoire d’un exil qui résonne encore. 

D’après la mise en scène et l’adaptation radiophonique de Macha Makeieff
À partir de la traduction de Jean-Louis Chavarot publiée aux éditions Gallimard. 
Conseiller littéraire : Guillaume Poix. 
Une réalisation radiophonique de Baptiste Guiton



La Garde Blanche


La Garde blanche (en russe: Belaia gvardiia, Белая гвардия) est un roman de l'écrivain soviétique Mikhaïl Boulgakov paru en 1926.

Situé en Ukraine, à la fin de l'année 1918, le roman raconte la destinée de la famille Tourbine, variation ironique de la « famille heureuse » des Rostov dans Guerre et Paix, installée à Kiev pendant la guerre civile russe, au moment où l'hetman Pavlo Skoropadsky s'enfuit avec les troupes d'occupation allemandes, devant la menace des forces nationalistes ukrainiennes de Simon Petlioura, qui s'emparent de la ville. L'intrigue mêle donc éléments intimes fictifs et éléments historiques.




Comme souvent dans la littérature soviétique un tourbillon de personnages :


Aniouta, bonne des Tourbine, amoureuse de Mychlaïevski.
Alexandre, prêtre,
Bolbotoun, colonel de l’armé de Petlioura, il est le premier à rentrer dans Kiev.
Chervinski, Léonid Iourievitch, soupirant d’Elena, lieutenant de la Garde.
Chpolianski, Mikhaïl Semionovitch,
Anton Denikine, Général de l’armée des volontaires des armées blanches.
Lariossik, Larion, cousin des Tourbine qui vient chercher refuge chez eux.
Lechko, Kozyr, colonel de l’armé de Petlioura.
Lissovitch, Vassili Ivanovitch, ingénieur, voisin des Tourbine
Malychev, colonel, ordonne la dissolution de la division ou sert Mychlaïevski après la fuite en Allemagne de Skoropadsky.
Mychlaïevski, Viktor Viktorovitch, surnommé Vitia, lieutenant
Petlioura, Semione, social démocrate, membre du directoire, ses troupes rentrent dans Kiev.
Reiss, Joulia Alexandrovna, sauve la vie d’Alekseï Tourbine.
Skoropadsky, Pavlo, général, il prend le pouvoir en avril 1918 contre la Rada centrale avec l’aide des allemands et le perd, chassé du pouvoir par Petlioura en décembre 1918.
Tourbine, Anna Vladimirovna, la mère, la nouvelle commence par son enterrement.
Tourbine, Alekseï Vassilievitch, le fils ainé, vingt huit ans, médecin, blessé au bras lors de la prise de Kiev.
Tourbine, Elena, la fille, vingt quatre ans
Tourbine, Nikolka, le fils cadet, dix sept ans
Thalberg, Sergueï Ivanovitch, capitaine, époux d’Elena Tourbine, trente et un an.
L’almont zoo

Au croisement de ces deux œuvres un théâtre à rédiger pour Inflorenza et le rêver ensemble ensuite. 

Commentaires

  1. J'ai lu la Garde Blanche à une époque mais hélas je ne me rappelle plus du tout de l'intrigue :)

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    1. Sombre et désespéré l'auteur témoigne d'une armée en déliquescence par des séries de scènes du quotidien peu enviable d'une armée en déroute.

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  2. Ce contexte de déroute de l'armée blanche me rappelle la Caravane Tsariste qu'on retrouve dans la description de la Slavosie dans l'Atlas de Millevaux. Voir également ce CR : http://www.terresetranges.net/forums/viewtopic.php?pid=9461#p9461

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    1. Ou dans le scénario Mildiou comme élément en toile de fond

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