Fièvres A la vie, à la mort !

 

Fièvres

A la vie, à la mort !

Une série de réminiscences afin d’esquisser et découvrir un peu ce qui unit Oscar, le lilliputien, et Elle, la princesse des rues.



le pacte avec le Bois Bizarre



Durée de la « fiction » : 

à la recherche d’un personnage : 1 heure et 16 minutes.

À la vie, à la mort : fiction 40’30’’suivi du bilan d'une durée de 14’10’'.




                                                                     un terrier rêvé pour Oscar

Lieux explorés : Ukraine, aux environs de Tchernobyl, dans la zone d’exclusion, les dortoirs du camp de travail, la mare et les berges de la rivière Прип'ять.



Effectifs : deux joueuses.



Xavier a joué Oscar, en joueuse focale, et j’ai joué Elle en joueuse magistrale.





                                                               Oscar dessiné par Xavier


Elle, Léonora, L'inconnue





Avant de débuter la session, nous avons convenu que cette dernière s’inscrivait sur le temps long, la modalité Ommir du jeu Fièvres.

Nous avons retenu le théâtre préalablement utilisé de « Le mur dans l’âme » de Félix KF Béroud, légèrement modifié selon la préparation non préparation de la session du quinze de Péril.

Nous avons recherché sur les internet l’étymologie et les significations du prénom Oscar.

Nous avons enfin relu ensemble les quatre étapes du chapitre « à la recherche du personnage ».















Par une série de scènes nous avons découvert nos âmes inquiètes.

Les scènes d’un austère quotidien se sont imbriquées avec des scènes intimistes à contempler la voûte céleste ou construire notre cabane, notre refuge sur les berges de la Прип'ять.














Résumé de la fiction :

Elle est la fille du roitelet Stephan De Thiers.
Elle a renoncé à son titre de princesse pour oublier sa condition et devenir une fille des rues.
Là, elle a rencontré
Oscar,le Lilliputien, le pleurnichard qui ne veut plus grandir, pour disparaître aux yeux de ses tourmenteurs et qu’on l’oublie.
Elle désire conquérir sa liberté coûte que coûte, au prix de la misère et de la souffrance.
Pour l’affirmer au monde, elle sollicite un
sarcomancien qui lui tatoue une bête aux ailes duveteuses qui repoussera tous ceux qui veulent entraver sa liberté.




Avec son ami Lilliputien,Elle s’engage dans le bataillon d’exploration pour goûter un peu plus à cette liberté tant convoitée.




Avant de partir dans le Bois Bizarre, elle offre un déjeuner champêtre sur la faigne.
Elle a volé une nappe de toile blanche au réfectoire et goûte leur
s maigres réserves mais s’aperçoit alors qu’elle marche pieds nus sur l’herbe humide qu’il est hors de vue.




Elle le cherche inquiète.
Elle le hèle, crie, vocifère, cajole.
Il lui répond, mais elle ne l’entend pas.
Il est si petit maintenant.




Un scolopendre nage jusqu’à elle. 

Il est magnifique. 

Ses couleurs chatoyantes la fascinent. 

Il monte sur son bras et la mord. 

Alors, Oscar reparaît. Il grimpe sur sa jambe, mais le montre est immense et glisse vers la gorge de son amie inanimée, les yeux révulsés.

Le souvenir de son amitié le grandit et il se saisit d’un bâton pour chasser la bête.

Alors il hésite : faire cesser de battre son cœur pour que le venin ne l’atteigne pas, puis redevenir si petit qu’il pourra remonter son cœur comme une vieille horloge d’antan ou bien encore aspirer à pleine bouche le sang noir de venin.

Il se résout à cette dernière extrémité, prenant alors un peu de la part d’ombre de son amie. Son esprit lui dit désormais les merveilles du bois, mais Elle est sauve.



Commentaires :

Je n'ai pas utilisé de scénario en matrice comme le recommande Umwald, mais des images et surtout l'Almanach.

 Deux entrées furent retenues pour les scènes jouées.

Ce fut une magnifique partie, brève, mais intense.

Beaucoup de poésie et d’images touchantes.












Commentaires

  1. Un grand merci pour ce retour !

    A. Hum, un scolopendre aquatique et multicolore, je trouve ça bien flippant :)

    B. Umwald ne recommande pas vraiment de scénario en matrice mais plutôt de l'impro à partir des hexagones et des tables aléatoires, le scénario en matrice c'est plutôt un conseil pour les arbitres qui voudraient à tout prix avoir un scénario :)

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    1. Mes commentaires après écoute !

      A. C’est dur le monde post-apo de Millevaux, on a pas de sous-vêtements !

      B. L’échange de secrets entre la princesse et le perso de Xavier rappelle les transactions mémorielles de Millevaux

      C. Hé hé, les spichologues:) On peut se demander si ce genre d’erreur vient du langage enfant des personnages ou de l’altération post-apocalyptique du langage en général :)

      D. ça a pas été trop dur pour Xavier de jouer autour du surnom de Pleurnichard alors qu’il est victime de harcèlement scolaire dans la vraie vie ?

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    2. A. Ce fut un aspect revisité, car malaisant pour Xavier. Il a dessiné un pagne sous la chemise.
      D. Le surnom même s'il fait écho à un vécu a été pour lui le moyen de dépasser son agacement suscité par les moqueries. Il pouvait jouer les autres nom pour dire que celui ci est une erreur.
      C. Et une part de vécu ici exorcisé parce qu'il en est l'auteur.

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  2. Mes commentaires après écoute de la fiction + bilan :

    E. L’intro avec la séance de tatouage d’ange bizarre est très belle

    F. Intéressant de voir une référence à l’araignée-ganglion :)

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  3. G. C’est amusant, on dirait que Xavier joue plus mature quand il est seul avec toi (ça me rappelle vos parties de Bois-Saule)

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