Quoi de neuf docteur ?
Quoi de neuf docteur ?
Récemment, j'écrivais à un ami cher : "Dis moi ce que tu as vu de beau ces derniers jours".
Cette phrase n'est pas si anodine qu'il y paraît.
Avant tout, elle manifeste ma préoccupation du beau.
Très naturellement mon ami m'a adressé la même question en retour.
Ma réponse fut : "De mon côté pas grand chose, juste des lueurs crépusculaire filtrées par la pluie". Alors, la réponse spontanée de mon ami, m'a cueilli : "je t'envoie le peu de beau temps qu'il reste".
Elle est d'une grande gentillesse et m'a profondément touché. Toutefois je ne voyais pas ces lueurs crépusculaires comme une malédiction, mais bien comme une beauté recueilliedans un moment particulier.
Ce moment j'entendais le partager, mais il est prisonnier de mon regard. Il demeure relativement fade sans partage. Partager nos regards, ou mieux moissonner les beautés du monde dans le regard de l'autre est le sel de nos vies.
C'est l'une des injonctions que je ne suis pas parvenu à retranscrire pleinement dans Sève.
Avec Khata, ma variante de Dragonfly Motel je suis parvenu un peu plus à m'approcher de celle-ci.
DeReel, l'auteur de Patte Douce, propose depuis hier sa propre variante de Dragonfly Motel : Mothwood Inn.
Elle rejoint pleinement mes préoccupations.
Échanger nos regards, partager nos beautés.
Merci de cette mention, que je prends comme un cadeau!
RépondreSupprimerTon article sur le beau me fait foisonner de pensées.
Une retrospective de différents rapport que j'ai entretenu avec la recherche de la beauté et ses voisines : jeunesse, harmonie, etc.
La chasse au beau, en photographie notamment. Mais chasser aussi comme "faire fuir".
Croiser les expressions "la beauté est dans l'oeil (...)" et "échanger un regard".
L'article est à la fois ma réflexion très personnelle sur la recherche du beau et le besoin du regard bienveillant de l'ami et un retour d'une première lecture de ta dernière publication qui prolonge l'expérience
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