Du talus à la nuit

 Vingt-quatre d'Opprobre 

Du talus à la nuit

Où Léon offre du thé à Mauricette

Où Léon vend cher deux batons de paroles 

Où Léon rencontre une amie de Tyee

Où Tyee perd la lumière et les couleurs 

Où Thyee vend son pot d'écorces

Oü Léon fait un rêve comme un cauchemar 

Localisation :

 Vancouver

un parc public, domicile des Blanchard, un pawnshop, la rue, un abri de sans logis.

Effectif :

Xavier joue Léon, Migima. 

Je suis La Confidente puis La Nuit. 

Durée de la fiction :

Du talus à la nuit 2h28 

Fiction principale 1h42

Rêve cauchemar 31 minutes 

Puis bilan de 15 minutes à 2h13m

Commentaires :

Nous avions convenu de jouer tous les deux à Nuit de Guillaume Jentey.

Toutefois le dispositif initialement envisagé s'est révélé trop inquiétant pour Xavier.

La scène inaugurale s'est muée en une vision de Léon, un rêve cauchemar où il est plus vieux qu'un ancien et doit guider les siens malgré sa peur.

La fuite des couleurs et de la lumière est sa vision donnée par son esprit totem de la souffrance de sa grande sœur junkie.

Nous avons donc repris la session à la lueur de cinq bougies notre histoire à Vancouver.

Léon n'ayant pas classe va faire de la luge au parc et y rencontre une amie de Tyee.

Il revend les montants de sa luge pour financer son voyage à Fort Saint John. 

Il y rencontre une vieille dame à qui il vient en aide et offre du thé. 

Un puissant hallucinogène fatal à Mauricette mais qui lui donne une vision et devient Ainisi sa Grand-mère avant de mourir. 

Quand il revient chez lui accompagné par un policier, il trouve Tyee raide défoncée. 

Sa mère lui confie sa grand sœur et lui demande de l'accompagner à la réserve pour qu'une danse lui soit offerte pour rétablir l'harmonie.

Nous avons utilisé la mécanique des jetons de Nuit pour bâtir et ryther notre fiction.

Cela a joué à plein. Nous sommes allés du fantastique au dur et éprouvant réel dans un cheminement chamanique en  convergence avec Léon. 

Une très belle partie.