syndrome 4D 49 4C 4C 45 56 41 55 58 20 tentative première : prolégomènes, le couteau

juin 19, 2022

syndrome 4D 49 4C 4C 45 56 41 55 58 20 tentative première : prolégomènes, le couteau

Syndrome 4D 49 4C 4C 45 56 41 55 58 20

tentative première :

prolégomènes,

Le couteau

Ce soir, après quelques menus préparatifs, j'ai mis à l'épreuve du jeu syndrome 4D 49 4C 4C 45 56 41 55 58 20.

J'ai scrupuleusement observé les préconisations du dispositif.

Toutefois, en amont, j'ai ouvert mes microphones sur les sons du dehors afin de disposer de syndromes sonores propices à mon immersion.

J'ai enregistré deux séquences, l'une très brève, l'autre d'une trentaine de minutes.

Je me suis contenté de poser mes microphones ; c'est à dire qu'après la prise de son, en dehors d'un redressement du gain et d'un nettoyage du pleurage, je n'ai pas écouté au préalable les deux séquences en cause.

L'idée qui était la mienne était de disposer d'un environnement sonore spécifique à la session avec lequel réagir, interagir.

Par ailleurs, lorsque j'ai rédigé le tapuscrit support à cette session, j'avais en tête certaines scènes de Drowning by numbers de Peter Greenaway. J'ai donc récupéré la scène d'ouverture, ou naturellement le personnage compte.

C'est mon ouverture pour cette session.

Ainsi a surgi le personnage de Morag Scott-Schielli.

photographie extraite de la scène d'ouverture du film susvisé

Puisque j'envisageais ce dispositif ludique comme un cheminement depuis notre quotidien vers Millevaux, j'ai naturellement intégré des éléments d'actualité.

L'appel du dix-huit juin établit le lien entre le personnage de Mémé Géraldine Cuirin et le présent de Gérard-Claude Cuirin, et une autre forme d'appel, celui de la Forêt, celui de Millevaux donc.

J'ai débuté la session sur l'entrée du jour l'Almanach, dont le thème est l'emprise.

Heureuse concordance, avec la thématique globale avec Syndrome 4D 49 4C 4C 45 56 41 55 58 20 qui enjoint à témoigner de l'emprise de Millevaux.

J'ai pioché sept dominos, puis deux n'étant pas jouable j'ai pioché un huitième avec la perspective de défausser un des deux injouables, mais j'ai obtenu le domino 0/0, le détachement, donc la conclusion de mon cheminement au moment de l'épilogue.

Avertissement : la fiction aborde le sujet de l'euthanasie.

En raison d'une certaine fatigue je n'ai joué que le premier moment.

A ce stade, je suis assez satisfait.

Les injonctions m'ont permis d'aborder Millevaux d'une façon différente, plus intimiste, moins viscérale.

Je me suis focalisé sur le concret imaginé pour mon personnage.

Un peu de fantastique s'est introduit subrepticement dans la fiction, l'orage tonnant au dehors alors que les oiseaux gazouillait au matin.

Cette dissonance a ouvert la brèche. Mon personnage était tout autant dans son présent, à se préoccuper de sa mémé et du jeune réfugié Rwandais Jean-Innocent Kwizera que dans le souvenir de la mort de pépé Camille-Pierre.

les protagonistes :