Marchebranche Tentative première, La Gravelle

Marchebranche

Tentative première,




La Gravelle







Cette après-midi, avec Alex, Mathieu et Xavier nous avons joué à

Marchebranche.







Effectif : trois joueuses et Confidence


Alex joue Cobalt, un pisteur





Mathieu joue Mercure, un alchimiste





Xavier joue Boule de gland, écur'homme, circassien.






Résumé :



Nos pas nous ont portés dans la haute vallée du Ciron, sur les marches du royaume de Takicardie.




La hêtraie a lâché trois martres qui ont apeuré l'écur'homme mais nous guidé sur ces hauteurs inconnues.




Bientôt un oiseau messager nous a rejoint et nous a mandé pour quérir un peintre pour le  Roi Charles Huit et huit font seize qui veut offrir à ses sujets inquiets un tableau symbole de paix pour conjurer les des rumeurs de guerre venant du domaine du Grand Forestier.



Nous avons gravi la montagne sur un chemin muletier et nous sommes parvenus en vue d'une éminence sur laquelle siégeait une statue de bronze immense.

Nous avons choisi de suivre la sente menant à ce poing dressé vers le ciel menaçant d'orages.

Au sommet, la statue s'est révélée être automate du temps de l'Empire sur la tête duquel était perché un curieux oiseau.

L'écur'homme a sommé le géant de métal de se réveiller sans succès.

Après, l'oiseau du lieu nous a indiqué où trouver le peintre Balbuzar et s'est enfuit de peur que l'ombrageux pisteur ne le dévore.



Les lueurs du crépuscules rougeoyant nous avons décidé de camper sur cet éperon rocheux.

Boule de gland s'est endormi dans la main du géant, et Mercure s'est servi de son autre main comme oreiller après s'être goinfré de mures glanées par le pisteur dans une faille de l'armure de l'antique automate.

Cobalt ne s'est pas endormi et quand l'automate a vomi son huile et s'est effondré plus dans la vallée dans une gerbe de flammes il a pu se plaquer le long de la sente, tandis que l'alchimiste réveillé par l'odeur surgie d'un  athanor s'est précipité à l'opposé du point de chute et que le petit haut comme trois pommes à dévalé la pente pour ne pas être réduit en compote.

Le lendemain, à la mi-journée, nous sommes parvenus à un village où nous avons été accueilli par son bailli qui nous a gracieusement offert le couvert : un pain de noisettes et de la liqueur de sphaigne pour arroser le plâtre.



Ses servantes nous alors révélé qu'il était celui que nous cherchions.

La mort dans l'âme, il l'a reconnu. Il a offert à Mercure une lame solaire et nous a expliqué qu'il était condamné à enchâsser dans le tableau du fait de son talent une bonne âme qui lui serait proche.

Pour atténuer son malheur, Mercure lui a suggéré de réaliser le portrait d'une modeste bergère et d'un petit ramoneur de rien du tout.

Malheur ! la communauté de Balbuzar compte une bergère, la voilà condamnée !

La mort dans l'âme, Balbuzar boucle ses malles.


duré de la fiction : 1h55" suivie d'un débrief.

La Gravelle.

Commentaires :

Quasiment pas de préparation, nous avons créé les personnages et avons ensuite lancé la session avec en tête un impératif horaire lié aux engagements d'Alex et Mathieu.

Avant le lancer de dé, nous avons ménagé une pause goûter, après tout, à force de parler de ventres qui gargouillent, il convient de satisfaire les nôtres.

La tonalité et le rythme que j'ai insufflé à la session a convenu à toutes.

Ce fut une bien belle partie et Xavier et Alex sont prêts à poursuivre le chemin de leurs marchebranches.

Toutefois, Xavier a été gêné par des incohérences de canons esthétiques : la lame de tarot imprimé à eau forte, l'automate ou le chapeau de feutre de Balbuzar.

J'ai pris le parti de retenir comme "lieu" une campagne inspirée du film "Le Roi et l'Oiseau" de Paul Grimault.

Les films de Miyazaki ne relèvent pas d'un cadre strictement médiéval fantastique et on y croise des machines à vapeurs, des mousquets, etc...

L'automate tenait plus de ceux de Laputa que du robot qui triomphe du roi de Takycardie.

En dehors de cet écueil, je craignais que le rythme soit trop lent au regard du propos du jeu, mais le rythme des péripéties a convenu à la table.




Je suis curieux de vos retours à l'écoute de notre fiction.




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