Marchebranche tentative première La Gravelle, La soupe aux papillons
Marchebranche
tentative première
La Gravelle,
La soupe aux papillons
Hier après-midi, nous avons joué à Marchebranche la sixième session de notre campagne La Gravelle.
Durée de la fiction :
2 heures 43 minutes suivie de la feuille de route.
Marchebranche tentative première La Gravelle La soupe aux papillons.
La quête principale menée par Mercure, le marchebranche initialement créé par Mathieu, s'aggrave.
Les manifestations de la maladie s'étend sur les hauteurs du Ciron. La compagnie a été accaparée sur d'autres sentes que celles menant au marais de l'Oiseau-Nuit.
Résumé de la fiction :
Au réveil, dans l'étable, les marchebranches ont rencontré une jeune fille, Marguerite. Après avoir renouvelé l'eau de l'abreuvoir des deux vaches de la ferme, elle leur confie la crainte qui l'étreint à l'idée d'aller seule puiser de l'eau où le MéLièvre a coutume d'errer à la recherche d'enfants égarés dont il pourrait ravir le nom véritable.
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Elle convainc tout d'abord Boule de glands en lui offrant le souvenir de sa rencontre, bien plus jeune, avec MéLièvre.
Puis par sa candeur, elle charme Cobalt qui se plaît à jouer le chevalier servant pour elle. Il porte même son seau.
Au puits aucun MéLièvre ne se manifeste.
La marche matinale leur a ouvert l'appétit.
Elle n'a rien de précieux à offrir aux marchebranches affamés, sinon une poignée de papillons de nuit séchés.
Devant la répugnance non feinte et manifeste des pèlerins, elle propose de les conduire à la ferme du vieil Ephraïm qui pourra volontiers leur offrir le gîte alors que le village leur est fermé par la goinfrerie éhontée de Mercure. Les villageois l'ont cadenassé au pilori pour avoir dévoré fraises et mûres du village en pleine disette et pour avoir proférer des mots sorciers.
Ils marchent longuement sur une sente traîtresse et poussiéreuse.
Devant la ferme se tient une bonne vache noire que salue avec effusion Marguerite.
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Cobalt n'est pas en reste et salue fort poliment l'animal qui le complimente en retour.
Elle lui trouve beaucoup de charme et lui présente sa croupe.
Cobalt s'engouffre dans la maison sous les meuglements pleins de désir d'Olympe, la vache.
La mohon d'Ephraïm est ombreuse et accueillante. Le vieillard leur sert le reste de soupe du matin sur un tranchoir de pain de châtaigne. Il sert également les hommes généreusement en prune et rajoute de bons verres de schnaps pour que Cobalt se remette des ses émotions. Les marchebranches goûtent avec plaisir ce qui leur est servi, mais déchantent lorsque qu'une patte et une aile de papillon échappent à la bouche à demi édentée de leur hôte.
"Nous venons de contracter une belle dette au royaume de la nuit mes amis" en conclue Mercure.
Sur ce leur hôte leur ressert du schnaps et leur confie son tourment.
Sa noiraude est dans tout ses états et l'Alphonse, le seul a disposer d’un taureau exige trop grand prix : le veau.
Il n'a pas grand bien mais il promet une lame du tarot de l'oubli, qu'il tient de la vieille Thérébente, à qui lui fourni le mâle pour la saillie.
Cobalt se refuse à saillir la belle vache qu'il a séduit de ses mots fleuris, Mercure ne veut pas envisager la magie et Boule de glands veut cette lame et propose à tous d'aller convaincre Alphonse à prêter son taureau.
Le chemin est long et éprouvant.
Ils gravissent le flanc de la montagne pour gagner une faigne séchée par l'ardent soleil où paissent de nombreuses vaches sans surveillance.
Arrivé dans la cour Boule de glands est percuté par un bouc bien malcommode : Zladislas.
Tel un bouc de garde il exige de connaître la raison de leur présence sur son territoire.
Son maître sieste et ne dispose plus d'un taureau. Il l'a échangé à Thérébente contre Zladislas.
Les marchebranches convainquent le bouc de pratiquer la saillie. Ce dernier est d'accord quoiqu'il préférerait Marguerite pour partenaire.
Très pressé le bouc part aussitôt vers la ferme d'Ephraïm .
La nuit s'installe.
Au cœur du bois, les marchebranches croisent un autre marchebranche : Bernard-Jean et ses deux amis Clément et Baptiste.
Le voyage de nuit est inquiétant.
Le plus inquiet est Boule de Glands qui a été bousculé par le petit Clément surgit de la nuit.
Cobalt porte la petite et la berce un moment.
Un moment seulement car Mercure a entamé un rituel que tous doivent reprendre en psalmodiant :
"Ce bouc est un taureau".
Parvenu à destination le bouc est devenu un taureau.
Zladislas couvre Olympe avec fougue après avoir dévalé la pente.
La petite bande reforme une ronde pour manger les pommes restantes. Mais alors ils constatent combien Boule de glands est changé. La moitié de son' visage est recouvert d'écorce de poirier son œil droit enchâssé dans le nœud de son bois, ses mains se ramifient et portent quatre poires.
Baptiste, imperturbable dévore une poire double.
Boule de glands hurle :
"Vous dévorez mes enfants !"
et gifle Baptiste de ses branches.
Ce dernier en pleure de petits cailloux.
C'en est trop, Bernard Jean et ses amis s'en vont outrés.
Ephraïm attend les marchebranches sur le seuil, ravi du spectacle.
Olympe meugle son contentement et Zladislas le bêle.
Catastrophe !
Ephraïm s'inquiète de ce taureau qui le bouc enlevé sans son consentement à Alphonse, le sorcier.
Cobalt le convainc non sans mal.
Boule de glands demande des précisions sur les parents de Marguerite.En entendant le nom de père, Léon, il se souvient que ce fut son nom et se souvient de ses escalades en forêt pour des rayons de miel.
Jamais piqué, mais toujours ce vilain greffier noir voulant le boustifailler.
Il dit au revoir à Olympe et lui promet un flacon de son musc par colporteur pour pimenter ses ébats.
Alors Zladislas exige le prix de son silence : un souvenir de Marguerite.
Après d'âpres tractations il emporte avec lui l'odeur de Marguerite.
Cobalt voit désormais en elle une jolie petite spectre au bec de lièvre.
Commentaires :
Nous, ou plutôt je, ne suis pas parvenu à clore l'arc narratif en six sessions comme le prescrit la règle.
L'idée de nous arrêter à ce stade ne nous satisfait pas.
Xavier tout particulièrement.
Il est ravis de la dernière moisissure endossée, « transformation », qui lui offre l'opportunité de ré-enchanter son personnage.
Certains des thèmes abordés peuvent paraître tendancieux pour un jeune public.
La session fut plus longue qu'à l'accoutumée et j'ai profité de la pause pour questionner Alex et Xavier sur la tonalité adoptée.
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J'étais très loin de ce que j'avais envisagé au préalable en solitaire et je me suis laissé porter par l'émergent. Et donc, aucun infléchissement ne m'a été proposé.
De fait, la session s'est révélée riche et surprenante pour chacun de nous.
Si nous avons convenu d'au moins une session de plus de Marchebranche nous avons convenu que La guerre des forêts serait le cadre de notre prochaine campagne.
Alex s'est emparé de mes recherches iconographiques sur DALL-E pour dessiner son concept de personnage dans la suite de la soirée.
Qu’en pensez vous ?
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Commentaires de Thomas :
RépondreSupprimerA. "Cobalt n'est pas en reste et salue fort poliment l'animal qui le complimente en retour.
Elle lui trouve beaucoup de charme et lui présente sa croupe.
Cobalt s'engouffre dans la maison sous les meuglements pleins de désir d'Olympe, la vache."
Ah oui quand même :)
B. "Nous venons de contracter une belle dette au royaume de la nuit mes amis" en conclue Mercure."
Est-ce à dire qu'ils encaissent une moisissure pour avoir mangé de la soupe aux papillons ?
C. "Un moment seulement car Mercure a entamé un rituel que tous doivent reprendre en psalmodiant :
"Ce bouc est un taureau"."
On est en plein dans l'emprise :)
D. "Nous, ou plutôt je, ne suis pas parvenu à clore l'arc narratif en six sessions comme le prescrit la règle.
L'idée de nous arrêter à ce stade ne nous satisfait pas."
Dans l'absolu, c'est surtout six passages de niveau pour toustes. A deux joueureuses, ça fait 12 missions. Connaissant votre rythme de jeu, je comprends que vous n'envisagiez pas de le clôturer en seulement 6 séances.
B. Oui
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