Il faudra revenir ! / L'Ensourcellement La plume et la rouille

 Il faudra revenir ! 


 L'Ensourcellement




La plume et la rouille





Cette après-midi, avec Xavier nous avons joué une nouvelle session de Il faudra revenir ! teintée de L'Ensourcellement de Thomas Munier.




Xavier a pioché quatre cartes afin de définir en début de session son personnage, Rouilleton. Au prime abord, il était circonspect et souhaitait créer son personnage comme de coutume, avec sa propre table aléatoire. Mais les quatre cartes de L'Ensourcellement lui ont livré un embryon de récit qui l'a séduit.

à ces cartes il a ajouté une puissance déterminé avec à un générateur aléatoire qu'il utilise pour ces OC, (concepts de personnage), pour son RP. Le résultat était "manipulation de l'or", sa transmutation. Il l'a transposé à Millevaux en "manipulation de la rouille".

Son personnage n'est pas humain, mais un elfe des armoires, un type d'entité issu de son univers personnel.




Puis nous avons commencé l'expérience.

Après une présentation du cadre, un Gabon fantasmé, j'ai manipulé le cube et pioché trois cartes "fractale" et une carte "hantise" de L'Ensourcellement.












Xavier n'a pioché que des cartes "fractale" et j'ai pour ma part continué à alimenter mon jeu en piochant à L'Ensourcellement.

La fiction était très chouette. Plus courte qu'annoncée en raison d'une incompréhension de ma part, mais pas à raison d'un essoufflement.

Je vous invite à l'écouter : La plume et la rouille, une heure et dix minutes de fiction, puis un bilan assez détaillé ou j'ai questionné Xavier certes sur son ressenti mais surtout sur ses attentes.

Le conflit qui a opposé Petite-Sœur et Rouilleton a été géré par des cartes "prouesse".

L'Ensourcellement est vraiment une réussite. Il gomme le défaut majeur que j'impute aux jeux du type pour "Pour la reine", ou les personnages ne sont que des esquisses qui servent le drame. Ici, nous jouons un personnage qui se découvre graduellement au fil des évènements, de manière fluide, évidente. Nous jouons certes toujours à peu près le même personnage, de session en session, mais il acquiert une profondeur qui vient nous surprendre et infléchir le récit.

La re jouabilité de Il faudra revenir ! est avérée, même s'il s'agit plus d'un scénario modulaire bricolé que d'un dispositif de jeu autonome.

En écartant certaines cartes très contextualisées nous avons pu explorer les berges de l'Ogowe.

La prochaine session reconduira le dispositif en intégrant plus d'elfes d'armoire, et en privilégiant les cadres Cambodge et Oise.





Commentaires

Articles les plus consultés