IN’BÒ 24 de Charnier L'ascension d'Henri-Robert

 

IN’BÒ






24 de charnier



L'ascension


 

d'Henri-Robert




Dimanche, avec Xavier, nous avons donc joué notre première incursion dans IN’BÒ.

En voici le témoignage audio.

Bonne écoute !

Ce que j'ai ressenti comme une très belle session mérite bien un commentaire.


Tout d'abord, revenons sur la genèse de IN’BÒ.


Je souhaitais poursuivre, avec Xavier, notre découverte commune d'un univers chimérique, quelque part entre, sa création jouée en ligne, le bizarre bazar et Millevaux. Mais avant tout, je désirais que nous ne soyons pas cantonnés à un seul ou même deux points de vue.


Ayant reçu ma contribution physique au foulancement de Trophy, je me suis dit que la notion d'incursion propre à ce jeu offrait une perspective intéressante. Toutefois, nous avions joué avec Xavier Le moulin du Déjà-Vu avec Trophée Sombre. Dès lors il conviendrait de revoir mon approche.

Je souhaitais une dimension tactique et tactile.

La boîte de l'échiquier de l'île de Lewis de Gabrielle me faisait de l'œil.

J'ai aussitôt pensé à Les ossements des Ténèbres de Thomas Munier.

Hélas je suis un bien piètre joueur d'échecs et, à la première lecture, (et même la seconde), du tapuscrit brouillon je me suis dit que ce n'était pas pour moi.

Fort heureusement, lors du gîte Millevaux, j'ai eu le plaisir d'assister à une partie.

J'ai beaucoup apprécié.

Je suis fasciné par la lisière, aussi il m'importe qu'elle soit présente.

Elle est une des dimensions de ce jeu.

Je veux aussi restituer à parts égales Millevaux et le bizarre bazar.

Un système de carte dérivé de Pour la Reine est tout indiqué.

En rédigeant Unheimlich je voulais raconter un conte de Noël autour de la tradition suisse du feuillu.


Je voulais la forêt plus présente et la version khmer des échecs, le Makruk, (หมากรุก), raconte, à elle seule, une histoire.

La reine y est la Met (graine) le fou y est le sage, etc..


Quitte à convoquer l'Asie, convoquons la guerre d'indépendance menée par Oncle Hô Chi Minh et ajoutons la dimension sonore avec Einstürzende Neubauten.

La chanson Z. N. S. et ses images dans le film Halber Mensch donnent la trame de notre histoire en devenir.

En devenir, puisque les blancs commencent et la situation est alors très délicate pour les noirs, même si le mat est impossible, le roi étant un des douze ferlempins qui l'ignore.

La dynamique, la tension entre la part tactique du jeu et la part fantastique était très intéressante à notre table.

Chercher un mot de pouvoir dans le ton d'un des six personnages que l'on joue et garder un œil attentif sur le plateau n'est pas si simple.

Le plateau est très chargé.

Je me suis rendu compte que je n'avais pas prévu de réceptacle pour compter les jours.

Et tant pis pour le symbolisme, nous avons vite troqué nos bêtises et nos graines pour des pierres de go.

Enfin, pas tout à fait : j'ai mangé des bêtises pour mieux jouer le chenillard…

Nous avons joué 8 cartes IN’BÒ en 2 heures et presque autant de cartes L'Ensourcellement, Xavier ayant zappé lors de la première scène.

Nous avons découvert autant Forêt Moussue que nos personnages.


En somme un bilan plutôt positif, qu'en pensez vous ?













Commentaires

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  2. voici mon ressenti et commentaire sur cette partie au format pdf avec liens dynamiques https://drive.google.com/file/d/1z7tB3GMEMvqyGuPOJ0FJYM4AfBbSu8Cf/view?usp=sharing

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